Cet atelier vous propose un parcours dans la ville de Gentilly avec des outils d’enregistrement sonore (dictaphones numériques & casques). Ces outils agissant comme une extension du corps, vous permettront d’entendre la réalité autrement. C’est avec plus de détails et de précision, que vous pourrez alors percevoir l’espace qui vous entoure.
L’objectif de cet atelier balades sonores est de faciliter le développement d’une écoute analytique et réfléchie du monde. Nous ne chercherons pas seulement à élargir notre sensibilité et notre conscience auditive, mais nous accéderons à une perception plus active et créative de notre territoire.
Dates proposées : 31 mars et 3 avril 2021 à 15h
Participant.e.s par atelier : 5 personnes. Adultes et enfants à partir de 8 ans.
Des rencontres publiques viennent rythmer les Séquences du Lavoir Numérique, lieu de réflexion et d’échanges, pour questionner l’ère numérique dans laquelle nous sommes entrés à travers le prisme de la création audiovisuelle. Sous la forme d’émissions-débats, à la manière des émissions TV ou radio, ces rencontres réunissent des personnalités invitées et sont enregistrées puis disponibles en ligne et en podcast.
Alexandre Héraud comme animateur Pour 2020-2021, ces émissions sont animées par Alexandre Héraud, journaliste, documentariste et producteur à France Inter et France Culture, et désormais fondateur d’Écran Sonore, studio de création de podcasts.
31 ans de Web, et aujourd’hui ?
CE QU’A CHANGÉ INTERNET DANS NOTRE RAPPORT AU MONDE Première émission enregistrée au Lavoir Numérique et diffusée en ligne
Au commencement était le Net. Réseau des réseaux, il offre une formidable ouverture au monde en rendant possible les échanges internationaux en temps réel, en donnant accès à une quantité incommensurable de données produites quotidiennement. En cela, il crée ou donne l’illusion d’un accès aux savoirs universels. Il est à la fois vecteur d’une culture de la diffusion ou du partage et source de nouvelles formes collaboratives ou de solidarité. Mais sa neutralité, l’un de ses principes fondateurs et garant de la liberté d’expression, est régulièrement menacée.
Intervenant.e.s :
Benjamin Thierry, maître de conférences en histoire contemporaine à Sorbonne Université.
Yaël Benayoun, co-fondatrice de l’association Le Mouton Numérique et co-autrice avec Irénée Regnauld de Technologies partout, démocratie nulle part (Fyp, 2020).
Thomas Courtial, conseiller scientifique du Lavoir Numérique et directeur du développement numérique, Mission numérique EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Artiste associé à l’ouverture du Lavoir Numérique, Laurent Melon nous propose sa vision du Lavoir, façon Scoopitones.
« 100 ans nous séparent des anciens Lavoir Bains-Douches de Gentilly à leur transformation en Lavoir Numérique. Ré-interroger l’histoire du Lieu en rendant hommage à l’histoire de l’image, lotion et émulsion s’emploient au masculin comme au féminin. L’after-shave cool à la peau, le grain hydraté frissonne en Une. L’accroche fera date dans l’univers des magazines aux papiers glacés. Fixe ou animée, muette ou sonore, l’image fait tant d’histoires et laisse éclater son bruit. Des figures rupestres de Lascaux aux graffs des métros, du roman du Renart de 1932 aux farces en Clark’s des Chapi Chapo, des portraits de Nadar aux couv’ de Télépoche, de « tu me fends le coeur » à l’imagerie des jeux videos, de la France a peur au 20H mais grâce à Dash j’enlève les tâches, du Joker sous les flash à « Est ce que j’ai une gueule d’atmosphère? », des raisins verts à Top Club, du « miroir mon beau miroir » au Lavoir à deux faces. Entre artiste hybride et lieu d’hybridation, il n’y a qu’un scoopitone. »
Laurent Melon
Laurent Melon est un artiste, ami et complice du Générateur depuis 2015. Peintre en résidence à Anis Gras – le lieu de l’autre (Arcueil), il a présenté des expositions, créé de nombreux Scoopitones et animé plusieurs émissions de radio en direct. Si Laurent Melon proclame la bouche en coin qu’il faut entendre le bruit de chacun, c’est certainement parce que ce bruit tisse la toile sur laquelle se peint la mise en scène obsessionnelle de son quotidien. Cet ancien moine, « frère de l’an 2000 » et disk-jockey depuis 1984 sur radio Aligre puis radio Libertaire, capte en discontinu des évènements, des confessions, des lieux historiques peuplés par les figures carnavalesques d’un monde à l’envers qu’il illustre en peinture.
En 2001, La Maison de la Photographie Robert Doisneau lançait le projet Photographie à l’école à l’attention des établissements scolaires de Gentilly. L’opération s’est ensuite élargie à l’ensemble des écoles de la Communauté d’Agglomération de Val de Bièvre (Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, Kremlin-Bicêtre, L’Haÿ-les-Roses et Villejuif). Encadré par des photographes professionnels, ce cycle de formation est intégré au cursus scolaire de 250 élèves, soient 10 classes allant du CE2 au CM2 et collège mais aussi à des adolescents du Centre hospitalier Fondation Vallée de Gentilly. En 2011, La Maison Doisneau publiait La photographie par les enfants, imposant et magnifique volume de 580 pages faisant état des dix années de productions photographiques déjà réalisées.
Photographie à l’école est une expérience globale pour « voir et comprendre » : l’initiation à la technique est associée à la lecture et au décryptage des images au cours d’ateliers et de visites d’expositions. Avec les enseignants, ce travail se poursuit par des activités pédagogiques dans différents domaines comme la lecture, l’écriture, les arts plastiques, ou l’expression orale. Projet sans autre véritable équivalent dans une institution culturelle, l’ensemble des images produites fait l’objet d’une rigoureuse sélection et d’une exposition inscrite dans la programmation annuelle de la Maison de la Photographie Robert Doisneau.
Lancement de la 20ème édition !
Comme chaque année, l’édition a débuté par la formation à destination des enseignants puis, les élèves des classes participantes (10) au programme lors du premier semestre ont fait la rencontre avec le binôme des photographes intervenants. Pour cette 20ème édition, la Maison Doisneau a souhaité à nouveau travailler avec Rafael Serrano et Gilberto Güiza Rojas.
La thématique 2020-2021 :
La 20ème édition portera sur la thématique de la nourriture et le repas. Les photographes intervenants proposeront aux élèves un programme qui débutera par la découverte des différentes façons dont les aliments sont représentés en image, tout en développant un vocabulaire photographique fondamental pour ensuite passer à la création.
Equipement de l’Etablissement Public Territorial Grand-Orly Seine Bièvre, implanté à Gentilly, Le Lavoir Numérique est dédié à l’image et au son.
Ouvert en 1924 en tant que bains-douches publics, l’établissement est fermé à la fin des années 1950. Le projet de réhabilitation, initié par la ville de Gentilly et ses habitants, remonte au début des années 2000. Modèle d’architecture, symbole d’une histoire sociale locale, le bâtiment est conservé : l’idée d’y inscrire un projet culturel s’est vite imposée.
Transformé par le cabinet d’architecture Arteo, le « Lavoir-Bains-douches municipal » de Gentilly renaît en 2020 sous une forme entièrement renouvelée et devient le « Lavoir Numérique ».
Une nouvelle entrée pour les visiteurs s’ouvre au 4 rue de Freiberg, surmontée d’une façade animée par des LED, elle façonne la nouvelle identité du lieu : le Lavoir Numérique est aujourd’hui un établissement culturel consacré à l’image fixe, à l’image en mouvement et au son numériques. Loin d’être dédié à la seule création numérique ni aux seuls arts visuels ou sonores, le Lavoir Numérique est résolument tourné vers l’audiovisuel actuel.
Lieu de diffusion et d’apprentissage
Le programme architectural de 1000 m2 est pensé pour cette double mission : le Lavoir Numérique est constitué d’un vaste espace d’expositions, d’une salle de projection modulable en sous-sol et de deux étages regroupant les ateliers et studios dédiés à la pratique.
Séquences
La programmation est rythmée trimestriellement par des Séquences et interroge la large sphère numérique sous l’angle de l’audiovisuel. Approches thématiques, les Séquences sont constituées d’une exposition, d’un programme cinéma, d’un ensemble de débats publics auxquels peuvent se compiler des concerts, des spectacles, ou encore des performances.
Lieu d’exploration et de compréhension
Les Séquences trimestrielles qui scandent le programme, questionnent tout aussi bien les aspects esthétiques que techniques, sociaux, économiques et éthiques d’un audiovisuel constamment renouvelé par les usages et l’économie numériques.
La pratique ne peut se réduire à la
seule manipulation d’outils, ni se résumer aux seuls gestes techniques ou
créatifs. En rabattant les cartes des métiers de l’audiovisuel, le numérique a
aussi généré de nouvelles responsabilités : chaque créateur de contenu
peut désormais choisir d’être son propre diffuseur.
La mutation numérique a non seulement fait voler en éclats les sectorisations traditionnelles de l’audiovisuel (la photographie, la télévision, la radio, le cinéma) mais aussi les limites propres à chaque média : les appareils photographiques sont conçus pour être des caméras, les smartphones réunissent tous les possibles du visuel et du sonore… Le Do It Yourself et l’autoformation sont pleinement assumés, de même que l’artisanat et l’économie de moyens s’affichent volontairement. En devenant en 2014, le 2ème moteur de recherche mondial après Google, Youtube a fait de l’audiovisuel un support prédominant d’accès au savoir.
Ce champ sans cesse innovant impose
une culture de la diffusion, du partage, de la réappropriation, en un
mot : une culture du mix.
Enseigner les « bonnes pratiques de l’audiovisuel
numérique »
C’est montrer à la fois les potentiels et les limites propres aux outils, c’est pointer du doigt les formidables ressources et les possibles écueils, c’est parler d’inspiration, de savoir-faire, de références passées et d’anticipations, mais c’est aussi garder à l’esprit la dimension environnementale, la question des données personnelles, des droits d’auteurs, des responsabilités, et c’est enfin explorer les sentiers non battus de la technique, des réseaux libres de partage et de création.
Appréhender l’audiovisuel numérique, c’est passer par un « apprentissage de l’autonomie et par un apprentissage de l’initiative ce qui suppose apprendre à flâner, apprendre à médier [c’est-à-dire devenir véritablement acteur de la transmission] mais aussi apprendre à produire des contenus de qualité »
comme l’avait souligné Marc Le Glatin à propos d’Internet.
Au Lavoir Numérique, les visiteurs sont invités à devenir des praticiens conscients et les praticiens, des observateurs critiques. L’engagement culturel du Lavoir Numérique est un engagement responsable qui incite chacun à garder les yeux grands ouverts et l’oreille attentive.
Actions culturelles
Véritable espace de fabrique pour la création et les réflexions, ouvert
à tous les publics, amateurs et professionnels, débutants et confirmés, le
Lavoir Numérique développe un important programme d’actions réalisées par des médiateurs
culturels et des intervenants extérieurs.
Se construire une culture des images et du son, c’est traiter les questions
de production et prendre en compte les contextes de diffusion et de réception.
Faire découvrir, faire comprendre pour ainsi favoriser l’autonomie vers une
pratique créative : le public devient « acteur ».
Visite commentée, atelier, stage, rencontre, projection parlée,
écoute collective, soirée thématique…autant de formes qui permettent d’explorer
aussi bien la création visuelle que sonore et toujours en lien direct avec la
programmation artistique.
Résidences
Le Lavoir Numérique développe un programme de résidences avec une première édition au printemps 2021 : trois créateurs issus chacun d’un domaine d’expression différent – image fixe, image en mouvement et son – sont accueillis dans des conditions d’espaces et de ressources propices à l’émulation, et créent une ou plusieurs œuvres en mettant au cœur de leur démarche des publics du territoire qu’ils auront choisi.
Equipements de l’Etablissement Public Territorial Grand-Orly Seine Bièvre, le Lavoir Numérique et la Maison de la Photographie Robert Doisneau sont gérés par la même équipe. Située à 300 mètres du Lavoir Numérique, la Maison Doisneau parcourt la photographie du 20ème siècle et la photographie contemporaine consacrée à la représentation de l’homme.
Entre les deux structures, il
y a complémentarité, continuité mais aussi rupture. Le lien entre la Maison Doisneau et le Lavoir Numérique est un
dialogue qui permet de naviguer entre photographie du 20ème siècle
et image du 21ème siècle, vaste sujet d’étude anthropologique en
mesure d’observer notre paysage audiovisuel actuel, d’en explorer les sources
comme le devenir.
Image en mouvement
L’image en mouvement – fiction, documentaire ou encore animation – tient une place essentielle au Lavoir Numérique : imaginée par le directeur du cinéma La Tournelle de L’Haÿ-les-Roses, également équipement du territoire Grand-Orly Seine Bièvre, cette programmation s’inscrit dans les Séquences avec un ensemble de films grand public, expérimentaux, d’animation ou documentaires. Chaque séance est conçue comme un évènement à part entière avec une rencontre, un débat ou une performance.
Son
Assuré par le directeur du conservatoire de Gentilly, le champ sonore du Lavoir Numérique est inclusif puisqu’il englobe aussi bien la dimension musicale que le design et l’ingénierie sonores ou toute forme de création hybride image/son. Cette exploration est conçue en étroite relation avec le conservatoire de Gentilly (l’enseignement électro-acoustique notamment) mais aussi ponctuellement avec l’ensemble des départements concernés (théâtre, pratique instrumentale, formation musicale, etc.) des autres conservatoires du territoire Grand-Orly Seine Bièvre.
Le Lavoir Numérique sera un point de jonction et de projets communs avec les différents équipements culturels du Territoire Grand-Orly Seine Bièvre, au-delà de la collaboration constante avec la Maison Doisneau, le conservatoire de Gentilly et le cinéma La Tournelle de L’Haÿ-les-Roses.
Le Lavoir Numérique a enfin pour vocation d’œuvrer avec les autres institutions culturelles franciliennes, nationales et internationales.
Équipe de programmation Maison Doisneau – Lavoir Numérique
Conseil scientifique : Thomas Courtial, directeur du développement numérique, Mission numérique EPT Grand-Orly Seine Bièvre Image fixe : Michaël Houlette, directeur du service Maison Doisneau – Lavoir Numérique, EPT Grand-Orly Seine Bièvre Image en mouvement : Benoît de Chaumont, directeur du cinéma La Tournelle, L’Haÿ-les-Roses, EPT Grand-Orly Seine Bièvre Son : Robin Moreau, directeur du conservatoire de Gentilly, EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Équipe administrative Maison Doisneau – Lavoir Numérique
Direction : Michaël Houlette Coordination générale : Anne Enderlin Accueil et secrétariat : Nacema Boufrioua Accueil et secrétariat : Éric Vialard Partenariat et communication : Šejla Dukatar Relations publiques et activités techniques : Robert Pareja Régie audiovisuelle : Aurélien Deparday Actions culturelles : Laurie Chappis-Peron Médiation image fixe : Daniela Matiz Borda Médiation image en mouvement : Loïc Blanchefleur Médiation son : Federico Rodriguez Jimenez Ateliers arts plastiques et accueil : Claire Galopin
Ouvert en 1924 en tant que bains-douches publics, l’établissement est fermé à la fin des années 1950. Le projet de réhabilitation, initié par la ville de Gentilly et ses habitants, remonte au début des années 2000. Modèle d’architecture, symbole d’une histoire sociale locale, le bâtiment est conservé : l’idée d’y inscrire un projet culturel s’est vite imposée.
Transformé, le « Lavoir-Bains-douches municipal » de Gentilly renaît en 2020 sous une forme entièrement renouvelée et devient le « Lavoir Numérique ».
Une nouvelle entrée pour les visiteurs s’ouvre au 4 rue de Freiberg, surmontée d’une façade animée par des LED, elle façonne la nouvelle identité du lieu : le Lavoir Numérique est aujourd’hui un établissement culturel consacré à l’image fixe, à l’image en mouvement et au son numériques. Loin d’être dédié à la seule création numérique ni aux seuls arts visuels ou sonores, le Lavoir Numérique est résolument tourné vers l’audiovisuel actuel.
Images tournées par Benoît LABOURDETTE www.benoitlabourdette.com Musique de Guillermo Federico RODRIGUEZ JIMENEZ
Transformé, le « Lavoir-Bains-douches municipal » de Gentilly renaît en 2020 sous une forme entièrement renouvelée et devient le « Lavoir Numérique ». Plongez dans le passé de ce patrimoine local, suivez le chantier et explorez les nouveaux espaces…sonores !
Conformément aux derniers arrêtés préfectoraux liés à la situation sanitaire et par mesure de précaution, l’inauguration du Lavoir Numérique prévue le soir du 15 octobre 2020 est annulée.
Néanmoins, l’ouverture du Lavoir Numérique est bien maintenue.
La programmation est rythmée trimestriellement par des Séquences et interroge la large sphère numérique sous l’angle de l’audiovisuel. Du 16 octobre 2020 au 10 janvier 2021, dans le cadre de la « Séquence #1 : 31 ans de Web », vous pouvez donc : – visiter la première exposition « Écrans partagés – La photographie après 31 ans de Web » du collectif Diaph 8 ► en savoir plus (infos et horaires)
– assister aux premières projections cinéma liées à la thématique du Web ► en savoir plus (séances)
– participer aux Rencontres du Lavoir, émissions-débats également liées à la thématique du Web ► en savoir plus (dates et réservations) le tout dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.
Merci de votre compréhension. L’équipe du Lavoir Numérique.
Le chantier de réhabilitation des Bains douches de Gentilly prend fin. Transformé en équipement culturel, Le Lavoir Numérique est dédié à la photographie, au son et au cinéma.
À 18H30
≡ VISITE DES ESPACES DU LAVOIR NUMÉRIQUE≡
Venez parcourir les étages et découvrir les projections et installations en continu : extraits de la série Scoopitones de Laurent Melon, le film Robert Doisneau, sans les photos réalisé par Bernard Bloch – film où le photographe revisite les bains-douches abandonnés, les installations sonores du Conservatoire de Gentilly, la création visuelle projetée sur la Façade imaginée par Laurent Melon.
≡ VERNISSAGE D’EXPOSITION≡
Écrans partagés La photographie après 31 ans de Web Collectif DIAPH8
Le Lavoir Numérique a pour ambition de questionner le monde par le prisme de l’audiovisuel actuel. Pour débuter cette longue et passionnante prospection, il fallait bien commencer par le commencement et s’attaquer à cette fantastique montagne qu’est le Web aujourd’hui. Expositionµ d’inauguration du Lavoir Numérique, Écrans partagés ouvre ainsi une première porte : celle de la photographie. Plus d’infos
Le Lavoir Numérique inaugure à Gentilly son programme de résidences avec un premier appel à candidatures national pour la saison 2021 !
Résidence de création du 8 mars au 7 mai 2021 destinée à trois créateur·rice·s français·e·s et étranger·ère·s résidant en France issu·e·s de l’image fixe, de l’image en mouvement ou du son numériques.
Date limite de dépôt des dossiers : le 30 septembre 2020 à minuit.
Toutes les modalités de candidature en cliquant ici :
Messages adressés aux candidat.e.s : 22 octobre 2020 – la sélection d’un·e lauréat·e par domaine initialement prévue le 15 octobre se fera le 5 novembre. 6 novembre 2020 – report de la résidence
Du 16 octobre 2020 au 10 janvier 2021 (prolongée jusqu’au printemps 2021)
(Restez alerte ici pour connaître la date de réouverture.)
L’audiovisuel numérique n’est pas un domaine à part entière. Le numérique lui-même ne se résume pas non plus à sa seule technologie considérée comme providentielle ou malencontreuse et souvent réservée aux seuls initiés férus d’innovations. L’audiovisuel actuel façonné par la technologie numérique embrasse toutes les réflexions et tous les sujets essentiellement humains : ce que nous regardons et écoutons, ce que nous concevons et exprimons à travers nos représentations, en un mot, ce que nous pensons de notre monde.
Il y a plus de 30 ans, toutes les images fixes, toutes les images mouvantes et tous les objets sonores que nous produisions avec nos appareils sont progressivement devenus … des données numériques.
Il y a plus de 30 ans, le Web a généralisé à l’échelle mondiale la circulation et l’échange de ces données qu’il s’agisse de photographies, de vidéos ou de films, de musiques ou tout simplement de sons.
Depuis plus de 30 ans, nos productions visuelles et sonores, leur diffusion, leurs usages, leurs modes de consommation et par conséquent nos habitudes et même nos comportements sont conditionnés par cette mutation technologique. L’histoire et le devenir de cette mutation s’écrivent jour après jour, là, juste sous nos yeux.
Chaque trimestre, le Lavoir Numérique aborde sous forme de Séquences, une question soulevée par l’audiovisuel actuel. Chaque Séquence est composée d’une exposition, d’une programmation cinéma, d’une série d’émissions-débats et de différents évènements ponctuels.
Pour sa première Séquence, le Lavoir Numérique aborde la première des questions : qu’est-ce que le Web ? Comment a-t-il transformé notre audiovisuel ? Comment nous a-t-il transformé ?
EXPOSITION
Écrans partagés La photographie après 31 ans de Web Collectif Diaph8
Le Lavoir Numérique a pour ambition de questionner le monde par le prisme de l’audiovisuel actuel. Pour débuter cette longue et passionnante prospection, il fallait bien commencer par le commencement et s’attaquer à cette fantastique montagne qu’est le Web aujourd’hui. Exposition d’inauguration du Lavoir Numérique, Écrans partagés ouvre ainsi une première porte : celle de la photographie.
Le Lavoir Numérique explore les liens entre Internet et la création audiovisuelle. Émergence de nouveaux talents, fenêtre sur notre monde ou point de fuite, course aux données et identité numérique, autant de thèmes abordés dans la toute première programmation cinéma du Lavoir Numérique ! Programmation par Benoît De Chaumont, directeur du cinéma La Tournelle de L’Haÿ-les-Roses.
Chaque trimestre, des rencontres publiques viennent rythmer les Séquences du Lavoir Numérique, lieu de réflexion et d’échanges, pour questionner l’ère numérique dans laquelle nous sommes entrés à travers le prisme de la création audiovisuelle. Sous la forme d’émissions-débats, à la manière des émissions TV ou radio, ces rencontres réunissent des personnalités invitées et sont retransmises en direct puis disponibles en podcast. Alexandre Héraud comme animateur Pour 2020-2021, ces émissions sont animées par Alexandre Héraud, journaliste, documentariste et producteur à France Inter et France Culture, et désormais fondateur d’Écran Sonore, studio de création de podcasts.
Dans le cadre de la SÉQUENCE #1 : 31 ANS DE WEB Du 16 octobre 2020 au 10 janvier 2021
Des rencontres publiques viennent rythmer les Séquences du Lavoir Numérique, lieu de réflexion et d’échanges, pour questionner l’ère numérique dans laquelle nous sommes entrés à travers le prisme de la création audiovisuelle. Sous la forme d’émissions-débats, à la manière des émissions TV ou radio, ces rencontres réunissent des personnalités invitées et sont enregistrées puis disponibles en ligne et en podcasts.
Alexandre Héraud comme animateur Pour 2020-2021, ces émissions sont animées par Alexandre Héraud, journaliste, documentariste et producteur à France Inter et France Culture, et désormais fondateur d’Écran Sonore, studio de création de podcasts.
31 ans de Web, et aujourd’hui ?
CE QU’A CHANGÉ INTERNET DANS NOTRE RAPPORT AU MONDE Première émission enregistrée au Lavoir Numérique et diffusée en ligne
Au commencement était le Net. Réseau des réseaux, il offre une formidable ouverture au monde en rendant possible les échanges internationaux en temps réel, en donnant accès à une quantité incommensurable de données produites quotidiennement. En cela, il crée ou donne l’illusion d’un accès aux savoirs universels. Il est à la fois vecteur d’une culture de la diffusion ou du partage et source de nouvelles formes collaboratives ou de solidarité. Mais sa neutralité, l’un de ses principes fondateurs et garant de la liberté d’expression, est régulièrement menacée.
Intervenant.e.s :
Benjamin Thierry, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne.
Yaël Benayoun, co-fondatrice de l’association Le Mouton Numérique et co-autrice avec Irénée Regnauld de Technologies partout, démocratie nulle part (Fyp, 2020).
PHOTOGRAPHIE, CINÉMA ET MUSIQUE À l’ÉRE DU WEB Émission enregistrée (bientôt plus d’infos)
Depuis plus de 30 ans, le web offre à la portée de tous, créateurs professionnels et amateurs, de nouvelles ressources, de nouveaux outils et de nouveaux procédés qui imposent désormais leurs propres codes. Entre croisement des pratiques et des disciplines, émergence de nouveaux formats et de nouvelles formes esthétiques, cette émission fait une incursion dans le domaine de la création audiovisuelle née par et pour le web.
Intervenant.e.s :
Claire CHEVRIER, Photographe
Violeta CRUZ, Compositrice et artiste sonore
Gabriel LE BOMIN, Scénariste et réalisateur
NOS IDENTITÉS NUMÉRIQUES
Notre identité est-elle aussi désormais « numérique » ? Sur la toile, chacun se fabrique un autre soi qui est bien souvent multiple. On s’y expose et cette représentation numérique, celle des réseaux sociaux notamment, influence en retour la vision de soi. Il s’y crée aussi des identités collectives ou des revendications d’appartenance à des communautés. Nos données, des plus impersonnelles au plus intimes, sont la trace indélébile de cette vie numérique.
Suite aux dernières annonces gouvernementales liées à la situation sanitaire, les émissions-débats sont reportées et ne sont pas ouvertes au public. Restez en alerte ici ou en vous inscrivant à notre newsletter.
Le Lavoir Numérique a pour ambition de questionner le monde par le prisme de l’audiovisuel actuel. Pour débuter cette longue et passionnante prospection, il fallait bien commencer par le commencement et s’attaquer à cette fantastique montagne qu’est le Web aujourd’hui. Exposition d’inauguration du Lavoir Numérique, Écrans partagés ouvre ainsi une première porte : celle de la photographie. Médium technologique inventé il y a presque 200 ans, la photographie est-elle toujours la même après 31 ans de Web ? Quelles nouvelles images naissent du Net ? Comment regardons-nous le monde à présent ? Pour tenter de répondre à ces questions, l’équipe du Lavoir Numérique s’est tournée vers DIAPH 8, collectif d’artistes, praticien.ne.s et penseurs de la photographie, tous issu.e.s de la formation Photographie et Art Contemporain de l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.
Lorraine Lefort, #mythes
Judith Bormand, Machin-Machine
Pernelle Popelin, Place de la République 18 janvier – 23 janvier 2015
Le World Wide Web (ou Web), ce système qui permet de naviguer de site en site sur internet, a eu 31 ans cette année. Il y a également plus de 30 ans que la photographie a opéré une mutation technologique pour devenir, à l’instar des autres médias, un objet numérique. En devenant un mode d’enregistrement électronique produisant des données, la photographie n’a pas nécessairement remis en question sa nature propre ni ses principes fondamentaux (capter le réel et le transcrire sous forme d’une image) mais elle a bouleversé une histoire vieille de presque deux siècles qui la liait aux supports concrets qui la définissaient (une épreuve sur papier, une reproduction dans un magazine, etc.) et à l’usage que ces supports déterminaient. En devenant immatérielle, l’image photographique a progressivement intégré les moyens de communication élaborés par le Web ; une intégration qui, au passage, a connu une brusque et radicale accélération ces 15 dernières années.
La photographie en tant qu’objet visuel numérique ne peut toutefois pas s’envisager que sous le seul angle technologique. La production des images photographiques est certes désormais conditionnée par de nouveaux types d’appareils (les smartphones par exemple) et des logiciels innovants qui ont fait émerger des nouvelles formes visuelles et de nouveaux contenus. Mais cette production a, par la même occasion, généré de nouveaux modèles économiques, de nouveaux modes de gestion et de consommation, de nouveaux usages et de nouveaux rapports sociaux. L’image photographique, comme le souligne l’historien André Gunthert, est devenu un « objet fluide » autrement dit, un objet de données (et même de métadonnées sans lien avec le spectre visuel) malléables et transformables, un objet connecté, un objet de langage et un objet interactif.
Pablo-Martín Córdoba, postdigital flipbook
Claire Beteille, Allées et venus irlandraises
Manon Giacone, Long Short Stories
L’exposition et la publication qui l’accompagne n’ont pas
la prétention de décrire avec exhaustivité toutes les métamorphoses opérées et
induites par la photographie depuis son entrée dans l’ère du web. En
s’adressant à des auteur.e.s rompu.e.s à l’exercice de la pratique et de
l’autoréflexion, ce projet vise simplement à esquisser les contours d’un
paysage et à partager quelques réflexions. Leurs œuvres photographiques (épreuves,
installations, projections) montrent, interrogent et tentent de circonscrire
des sujets. Si Judith Bormand rappelle que derrière toute image photographique
il y a désormais une machine, Rafael Serrano souligne quant à lui qu’en
produisant et en regardant des images numériques via des tablettes ou des
smartphones, nous manipulons et regardons avant tout des écrans. La profusion
de photographies fait du web « une source ouverte, abondante et
commune » pour Lorraine Lefort qui invente de nouveaux mythes à partir des
innombrables matériaux visuels ainsi mis à la disposition de tous. Pablo-Martín
Córdoba questionne de son côté l’économie de l’incommensurable quantité de
photographies circulant sur le web et met en lumière le « Big data
qui échappe à notre contrôle » ainsi que les centres de données (Data
Centers), lieux invisibles où sont pourtant gérés, stockés et contrôlés toutes les
informations. Manon Giacone montre comment une interface (celle d’Instagram en
l’occurrence, aujourd’hui la principale plateforme de partage d’images fixes) peut
déterminer le cadre d’une narration. Pernelle Popelin, pour qui photographier
puis publier en ligne peut devenir « un acte de communion », interroge
la mémoire collective et la représentation d’un évènement au sein du flux sur
internet. Claire Béteille relève l’amplification des postures égocentriques et
met en scène les limites absurdes du phénomène selfie qui pousse à diffuser
son image en toute occasion. Enfin, pour Julia Amarger et Amélie Cabocel, l’image
de soi véhiculée et soumise aux interactions sur les réseaux sociaux
conditionne notre mode de perception des autres et possiblement notre conception
de nous-mêmes ; la fluidité numérique de l’image photographique n’ayant sans
doute rendu que plus visibles et plus prégnants les schémas, les modes et les
goûts dominants.
Michaël Houlette
Julia Armanger, Une femme multifacettes
Rafael Serrano, Toucher Glisser
Amélie Cabocel, Imago
Diaph 8
Déclencheur d’Initiatives en Art et Photographie (Diaph 8) collectif créé en 2015 en Île-de-France, a pour objectif de promouvoir le travail artistique de ses membres.
Étudiants, diplômés, chercheurs, doctorants, journalistes, artistes, commissaires indépendants, professeurs et enseignants, photographes, chargés de communication, … Diaph 8 est composé d’un vivier de femmes et d’hommes passionnées par l’image qui ont le désir de développer ensemble des projets. Tous ont en commun de suivre ou d’avoir suivi le Master Photographie et Art contemporain de l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.
Le collectif est à l’initiative d’expositions en partenariat avec des structures culturelles et des commissaires indépendants, crée et édite des ouvrages, organise des séances de travail autour de la photographie avec ses membres, promeut et met à jour l’actualité des artistes sur ses supports de diffusion.
Nos actions encouragent l’émergence d’artistes et de professionnel.le.s de l’image, contribuant ainsi au développement de la photographie contemporaine. Le collectif a pour ambition de rayonner sur le territoire français ainsi qu’à l’international en s’associant à d’autres structures artistiques partageant les mêmes missions, afin de favoriser la mobilité des artistes, d’élargir le socle culturel de Diaph 8 et d’établir des liens durables avec nos partenaires à l’étranger.
Dans le cadre de la SÉQUENCE #1 : 31 ANS DE WEB Du 16 octobre 2020 au 10 janvier 2021 (prolongée jusqu’au printemps)
(Restez alerte ici pour connaître la date de réouverture.)
Robert Doisneau sans les photos Bernard Bloch, Documentaire (1990), 7 min Avant-guerre, Robert Doisneau fréquentait régulièrement avec son frère les bains-douches municipaux de Gentilly « La douche hebdomadaire, pas plus ». Il revisite ce lieu abandonné pour nous livrer quelques libertés sur la différence entre l’eau et le feu et nous apprendre que « l’eau est civile et que l’âme, c’est le feu ». Ainsi, dans ce sentiment de « bien-être dans la propreté retrouvée », nous voilà édifiés sur l’hygiène de la vie sociale.
SÉANCE CINÉMA EN CONTINU Entrée libre pendant les horaires d’exposition (uniquement en semaine)
Scoopitones Laurent Melon, Série (2018-2020) « 100 ans nous séparent des anciens Lavoir Bains-douches de Gentilly à leur transformation en Lavoir Numérique. Réinterroger l’histoire du Lieu en rendant hommage à l’histoire de l’image, lotion et émulsion s’emploient au masculin comme au féminin. Entre artiste hybride et lieu d’hybridation, il n’y a qu’un scoopitone. »
SÉANCE CINÉMA EN CONTINU Entrée libre pendant les horaires d’exposition (uniquement en semaine)
Le Photosophe, des instants avec Frank Horvat Sandra Wis, Documentaire (2018), 1h02 Le photosophe, des instants avec Frank Horvat, est un film sur un visionnaire de la photographie. Un film sur Frank Horvat le grand photographe, et Frank Horvat l’homme, conscient qu’il approche la fin de sa vie. C’est aussi une rencontre complice entre un photographe et une réalisatrice qui nous entraîne, dans un voyage philosophique à travers plus de 70 ans de photographie.
SÉANCE À l’issue de la visite de l’exposition Frank Horvat, Paris années 50 à la Maison Doisneau – En partenariat avec les Écrans Documentaires (hors-les-murs).
Suite aux annonces gouvernementales liées à la situation sanitaire, nous sommes contraints d’annuler cette date.
Le Lavoir Numérique explore les liens entre Internet et la création audiovisuelle. Émergence de nouveaux talents, fenêtre sur notre monde ou point de fuite, course aux données et identité numérique, autant de thèmes abordés dans la toute première programmation cinéma du Lavoir Numérique ! Programmation par Benoît De Chaumont, directeur du cinéma La Tournelle de L’Haÿ-les-Roses.
L’Établissement Public Territorial Grand Orly Seine Bièvre, 700 000 habitants, 24 communes, compétent notamment en matière de culture, recrute des postes basés au Lavoir Numérique et à la Maison de la Photographie Robert Doisneau (Gentilly 94) :
Le collectif propose de partager des images en réaction à la crise que de nombreux pays traversent et qui bouleverse le quotidien de chacun.e.
Participez et même confinés, soyons créatifs !
À suivre en 2020 : Diaph 8 réunit des photographes, des commissaires, des critiques, des galeristes… tous ayant en commun de suivre ou d’avoir suivi la formation Photographie de l’Université Paris 8. Certains membres du collectif participeront à la future exposition au Lavoir Numérique !
Entrée libre Réservation en ligne 16 Rue Charles Frérot 94250 Gentilly (à 400 mètres du Lavoir Numérique)
Le Lavoir Numérique s’associe au Générateur pour cette première soirée commune dédiée à l’image et au son. Les artistes Laurent Melon, Simon Henocq & Romain Allard concoctent ici une programmation qui mêle projections de Scoopitones et concert multimédia.
Projections de Scoopitones
« 100 ans nous séparent des anciens Lavoir Bains-Douches de Gentilly à leur transformation en Lavoir Numérique. Ré-interroger l’histoire du Lieu en rendant hommage à l’histoire de l’image, lotion et émulsion s’emploient au masculin comme au féminin. L’after-shave cool à la peau, le grain hydraté frissonne en Une. L’accroche fera date dans l’univers des magazines aux papiers glacés. Fixe ou animée, muette ou sonore, l’image fait tant d’histoires et laisse éclater son bruit. Des figures rupestres de Lascaux aux graffs des métros, du roman du Renart de 1932 aux farces en Clark’s des Chapi Chapo, des portraits de Nadar aux couv’ de Télépoche, de « tu me fends le coeur » à l’imagerie des jeux videos, de la France a peur au 20H mais grâce à Dash j’enlève les tâches, du Joker sous les flash à « Est ce que j’ai une gueule d’atmosphère? », des raisins verts à Top Club, du « miroir mon beau miroir » au Lavoir à deux faces. Entre artiste hybride et lieu d’hybridation, il n’y a qu’un scoopitone. »
Du bruitisme anarchique aux pulsations électro-noise, We Use Cookies est un « set-up live » où ruptures de formes et textures instables donnent corps à une réalité sonore rugueuse et radicale. Simon Henocq compose des textures riches de fréquences, de battements, change de caractère au fur et à mesure que la construction se révèle. En parallèle, sur les murs et le sol du Générateur, Romain Al’l dévoile une expansion visuelle de cette architecture sonore. La main du musicien, guidée par le dispositif vidéo, dessine et compose au public un univers en totale immersion.
Une première étape de création de We Use Cookies a été présentée au Générateur en mars 2018 lors de « La Nuit COAX ».
Laurent Melon est un artiste, ami et complice du Générateur depuis 2015. Peintre en résidence à Anis Gras, le lieu de l’autre (Arcueil), il a présente des expositions, créé de nombreux Scoopitones et animé plusieurs émissions de radio en direct. Si Laurent Melon proclame la bouche en coin qu’il faut entendre le bruit de chacun, c’est certainement parce que ce bruit tisse la toile sur laquelle se peint la mise en scène obsessionnelle de son quotidien. Cet ancien moine, « frère de l’an 2000 » et disk-jockey depuis 1984 sur radio Aligre puis radio Libertaire, capte en discontinu des évènements, des confessions, des lieux historiques peuplés par les figures carnavalesques d’un monde à l’envers qu’il illustre en peinture.
Simon HENOCQ Musicien basé à Paris, sa pratique des arts sonores est ouverte à l’expérimentation et ses territoires d’expression sont multiples. Improvisateur, guitariste, il étudie l’électroacoustique au conservatoire de Pantin (prix Sacem en 2011) puis se forme à l’ingénierie sonore. Simon Henocq est l’un des directeurs artistiques du collectif parisien Coax, labellisé compagnie nationale en 2016, et co-fondateur du label Coax Records, dont il est collaborateur de nombreuses productions phonographiques (Acapulco, Radiation10…) en tant qu’ingénieur du son.
Romain AL’L Artiste visuel, fondateur de LÜDICKE, collectif de vidéastes travaillant dans le domaine du spectacle vivant et des arts numériques. Il compose des performances vidéo projetées pour des formes hybrides telles que Coax Brazil Mashup, Dans la forêt, DEADALE. Il réalise par ailleurs des clips vidéo pour le collectif Coax (Acapulco, SNAp, We Use Cookies, Helved Rüm, Parquet…), et travaille avec d’ autres artistes, collectifs, musiciens ou ensembles tels que l’Orchestre National de Jazz (Europa Rome, Europa Oslo), l’Ensemble NAUTILIS (Third Coast ensemble), Sylvain Darrifourcq (In Love With)… http://romainal.dropr.com