Des rencontres publiques viennent rythmer les Séquences du Lavoir Numérique, lieu de réflexion et d’échanges, pour questionner l’ère numérique dans laquelle nous sommes entrés à travers le prisme de la création audiovisuelle. Sous la forme d’émissions-débats, à la manière des émissions TV ou radio, ces rencontres réunissent des personnalités invitées et sont enregistrées puis disponibles en ligne et en podcast.
Alexandre Héraud comme animateur Pour 2020-2021, ces émissions sont animées par Alexandre Héraud, journaliste, documentariste et producteur à France Inter et France Culture, et désormais fondateur d’Écran Sonore, studio de création de podcasts.
31 ans de Web, et aujourd’hui ?
CE QU’A CHANGÉ INTERNET DANS NOTRE RAPPORT AU MONDE Première émission enregistrée au Lavoir Numérique et diffusée en ligne
Au commencement était le Net. Réseau des réseaux, il offre une formidable ouverture au monde en rendant possible les échanges internationaux en temps réel, en donnant accès à une quantité incommensurable de données produites quotidiennement. En cela, il crée ou donne l’illusion d’un accès aux savoirs universels. Il est à la fois vecteur d’une culture de la diffusion ou du partage et source de nouvelles formes collaboratives ou de solidarité. Mais sa neutralité, l’un de ses principes fondateurs et garant de la liberté d’expression, est régulièrement menacée.
Intervenant.e.s :
Benjamin Thierry, maître de conférences en histoire contemporaine à Sorbonne Université.
Yaël Benayoun, co-fondatrice de l’association Le Mouton Numérique et co-autrice avec Irénée Regnauld de Technologies partout, démocratie nulle part (Fyp, 2020).
Thomas Courtial, conseiller scientifique du Lavoir Numérique et directeur du développement numérique, Mission numérique EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Conformément aux derniers arrêtés préfectoraux liés à la situation sanitaire et par mesure de précaution, l’inauguration du Lavoir Numérique prévue le soir du 15 octobre 2020 est annulée.
Néanmoins, l’ouverture du Lavoir Numérique est bien maintenue.
La programmation est rythmée trimestriellement par des Séquences et interroge la large sphère numérique sous l’angle de l’audiovisuel. Du 16 octobre 2020 au 10 janvier 2021, dans le cadre de la « Séquence #1 : 31 ans de Web », vous pouvez donc : – visiter la première exposition « Écrans partagés – La photographie après 31 ans de Web » du collectif Diaph 8 ► en savoir plus (infos et horaires)
– assister aux premières projections cinéma liées à la thématique du Web ► en savoir plus (séances)
– participer aux Rencontres du Lavoir, émissions-débats également liées à la thématique du Web ► en savoir plus (dates et réservations) le tout dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.
Merci de votre compréhension. L’équipe du Lavoir Numérique.
Le chantier de réhabilitation des Bains douches de Gentilly prend fin. Transformé en équipement culturel, Le Lavoir Numérique est dédié à la photographie, au son et au cinéma.
À 18H30
≡ VISITE DES ESPACES DU LAVOIR NUMÉRIQUE≡
Venez parcourir les étages et découvrir les projections et installations en continu : extraits de la série Scoopitones de Laurent Melon, le film Robert Doisneau, sans les photos réalisé par Bernard Bloch – film où le photographe revisite les bains-douches abandonnés, les installations sonores du Conservatoire de Gentilly, la création visuelle projetée sur la Façade imaginée par Laurent Melon.
≡ VERNISSAGE D’EXPOSITION≡
Écrans partagés La photographie après 31 ans de Web Collectif DIAPH8
Le Lavoir Numérique a pour ambition de questionner le monde par le prisme de l’audiovisuel actuel. Pour débuter cette longue et passionnante prospection, il fallait bien commencer par le commencement et s’attaquer à cette fantastique montagne qu’est le Web aujourd’hui. Expositionµ d’inauguration du Lavoir Numérique, Écrans partagés ouvre ainsi une première porte : celle de la photographie. Plus d’infos
Du 16 octobre 2020 au 10 janvier 2021 (prolongée jusqu’au printemps 2021)
(Restez alerte ici pour connaître la date de réouverture.)
L’audiovisuel numérique n’est pas un domaine à part entière. Le numérique lui-même ne se résume pas non plus à sa seule technologie considérée comme providentielle ou malencontreuse et souvent réservée aux seuls initiés férus d’innovations. L’audiovisuel actuel façonné par la technologie numérique embrasse toutes les réflexions et tous les sujets essentiellement humains : ce que nous regardons et écoutons, ce que nous concevons et exprimons à travers nos représentations, en un mot, ce que nous pensons de notre monde.
Il y a plus de 30 ans, toutes les images fixes, toutes les images mouvantes et tous les objets sonores que nous produisions avec nos appareils sont progressivement devenus … des données numériques.
Il y a plus de 30 ans, le Web a généralisé à l’échelle mondiale la circulation et l’échange de ces données qu’il s’agisse de photographies, de vidéos ou de films, de musiques ou tout simplement de sons.
Depuis plus de 30 ans, nos productions visuelles et sonores, leur diffusion, leurs usages, leurs modes de consommation et par conséquent nos habitudes et même nos comportements sont conditionnés par cette mutation technologique. L’histoire et le devenir de cette mutation s’écrivent jour après jour, là, juste sous nos yeux.
Chaque trimestre, le Lavoir Numérique aborde sous forme de Séquences, une question soulevée par l’audiovisuel actuel. Chaque Séquence est composée d’une exposition, d’une programmation cinéma, d’une série d’émissions-débats et de différents évènements ponctuels.
Pour sa première Séquence, le Lavoir Numérique aborde la première des questions : qu’est-ce que le Web ? Comment a-t-il transformé notre audiovisuel ? Comment nous a-t-il transformé ?
EXPOSITION
Écrans partagés La photographie après 31 ans de Web Collectif Diaph8
Le Lavoir Numérique a pour ambition de questionner le monde par le prisme de l’audiovisuel actuel. Pour débuter cette longue et passionnante prospection, il fallait bien commencer par le commencement et s’attaquer à cette fantastique montagne qu’est le Web aujourd’hui. Exposition d’inauguration du Lavoir Numérique, Écrans partagés ouvre ainsi une première porte : celle de la photographie.
Le Lavoir Numérique explore les liens entre Internet et la création audiovisuelle. Émergence de nouveaux talents, fenêtre sur notre monde ou point de fuite, course aux données et identité numérique, autant de thèmes abordés dans la toute première programmation cinéma du Lavoir Numérique ! Programmation par Benoît De Chaumont, directeur du cinéma La Tournelle de L’Haÿ-les-Roses.
Chaque trimestre, des rencontres publiques viennent rythmer les Séquences du Lavoir Numérique, lieu de réflexion et d’échanges, pour questionner l’ère numérique dans laquelle nous sommes entrés à travers le prisme de la création audiovisuelle. Sous la forme d’émissions-débats, à la manière des émissions TV ou radio, ces rencontres réunissent des personnalités invitées et sont retransmises en direct puis disponibles en podcast. Alexandre Héraud comme animateur Pour 2020-2021, ces émissions sont animées par Alexandre Héraud, journaliste, documentariste et producteur à France Inter et France Culture, et désormais fondateur d’Écran Sonore, studio de création de podcasts.
Dans le cadre de la SÉQUENCE #1 : 31 ANS DE WEB Du 16 octobre 2020 au 10 janvier 2021
Des rencontres publiques viennent rythmer les Séquences du Lavoir Numérique, lieu de réflexion et d’échanges, pour questionner l’ère numérique dans laquelle nous sommes entrés à travers le prisme de la création audiovisuelle. Sous la forme d’émissions-débats, à la manière des émissions TV ou radio, ces rencontres réunissent des personnalités invitées et sont enregistrées puis disponibles en ligne et en podcasts.
Alexandre Héraud comme animateur Pour 2020-2021, ces émissions sont animées par Alexandre Héraud, journaliste, documentariste et producteur à France Inter et France Culture, et désormais fondateur d’Écran Sonore, studio de création de podcasts.
31 ans de Web, et aujourd’hui ?
CE QU’A CHANGÉ INTERNET DANS NOTRE RAPPORT AU MONDE Première émission enregistrée au Lavoir Numérique et diffusée en ligne
Au commencement était le Net. Réseau des réseaux, il offre une formidable ouverture au monde en rendant possible les échanges internationaux en temps réel, en donnant accès à une quantité incommensurable de données produites quotidiennement. En cela, il crée ou donne l’illusion d’un accès aux savoirs universels. Il est à la fois vecteur d’une culture de la diffusion ou du partage et source de nouvelles formes collaboratives ou de solidarité. Mais sa neutralité, l’un de ses principes fondateurs et garant de la liberté d’expression, est régulièrement menacée.
Intervenant.e.s :
Benjamin Thierry, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne.
Yaël Benayoun, co-fondatrice de l’association Le Mouton Numérique et co-autrice avec Irénée Regnauld de Technologies partout, démocratie nulle part (Fyp, 2020).
PHOTOGRAPHIE, CINÉMA ET MUSIQUE À l’ÉRE DU WEB Émission enregistrée (bientôt plus d’infos)
Depuis plus de 30 ans, le web offre à la portée de tous, créateurs professionnels et amateurs, de nouvelles ressources, de nouveaux outils et de nouveaux procédés qui imposent désormais leurs propres codes. Entre croisement des pratiques et des disciplines, émergence de nouveaux formats et de nouvelles formes esthétiques, cette émission fait une incursion dans le domaine de la création audiovisuelle née par et pour le web.
Intervenant.e.s :
Claire CHEVRIER, Photographe
Violeta CRUZ, Compositrice et artiste sonore
Gabriel LE BOMIN, Scénariste et réalisateur
NOS IDENTITÉS NUMÉRIQUES
Notre identité est-elle aussi désormais « numérique » ? Sur la toile, chacun se fabrique un autre soi qui est bien souvent multiple. On s’y expose et cette représentation numérique, celle des réseaux sociaux notamment, influence en retour la vision de soi. Il s’y crée aussi des identités collectives ou des revendications d’appartenance à des communautés. Nos données, des plus impersonnelles au plus intimes, sont la trace indélébile de cette vie numérique.
Suite aux dernières annonces gouvernementales liées à la situation sanitaire, les émissions-débats sont reportées et ne sont pas ouvertes au public. Restez en alerte ici ou en vous inscrivant à notre newsletter.
Le Lavoir Numérique a pour ambition de questionner le monde par le prisme de l’audiovisuel actuel. Pour débuter cette longue et passionnante prospection, il fallait bien commencer par le commencement et s’attaquer à cette fantastique montagne qu’est le Web aujourd’hui. Exposition d’inauguration du Lavoir Numérique, Écrans partagés ouvre ainsi une première porte : celle de la photographie. Médium technologique inventé il y a presque 200 ans, la photographie est-elle toujours la même après 31 ans de Web ? Quelles nouvelles images naissent du Net ? Comment regardons-nous le monde à présent ? Pour tenter de répondre à ces questions, l’équipe du Lavoir Numérique s’est tournée vers DIAPH 8, collectif d’artistes, praticien.ne.s et penseurs de la photographie, tous issu.e.s de la formation Photographie et Art Contemporain de l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.
Lorraine Lefort, #mythes
Judith Bormand, Machin-Machine
Pernelle Popelin, Place de la République 18 janvier – 23 janvier 2015
Le World Wide Web (ou Web), ce système qui permet de naviguer de site en site sur internet, a eu 31 ans cette année. Il y a également plus de 30 ans que la photographie a opéré une mutation technologique pour devenir, à l’instar des autres médias, un objet numérique. En devenant un mode d’enregistrement électronique produisant des données, la photographie n’a pas nécessairement remis en question sa nature propre ni ses principes fondamentaux (capter le réel et le transcrire sous forme d’une image) mais elle a bouleversé une histoire vieille de presque deux siècles qui la liait aux supports concrets qui la définissaient (une épreuve sur papier, une reproduction dans un magazine, etc.) et à l’usage que ces supports déterminaient. En devenant immatérielle, l’image photographique a progressivement intégré les moyens de communication élaborés par le Web ; une intégration qui, au passage, a connu une brusque et radicale accélération ces 15 dernières années.
La photographie en tant qu’objet visuel numérique ne peut toutefois pas s’envisager que sous le seul angle technologique. La production des images photographiques est certes désormais conditionnée par de nouveaux types d’appareils (les smartphones par exemple) et des logiciels innovants qui ont fait émerger des nouvelles formes visuelles et de nouveaux contenus. Mais cette production a, par la même occasion, généré de nouveaux modèles économiques, de nouveaux modes de gestion et de consommation, de nouveaux usages et de nouveaux rapports sociaux. L’image photographique, comme le souligne l’historien André Gunthert, est devenu un « objet fluide » autrement dit, un objet de données (et même de métadonnées sans lien avec le spectre visuel) malléables et transformables, un objet connecté, un objet de langage et un objet interactif.
Pablo-Martín Córdoba, postdigital flipbook
Claire Beteille, Allées et venus irlandraises
Manon Giacone, Long Short Stories
L’exposition et la publication qui l’accompagne n’ont pas
la prétention de décrire avec exhaustivité toutes les métamorphoses opérées et
induites par la photographie depuis son entrée dans l’ère du web. En
s’adressant à des auteur.e.s rompu.e.s à l’exercice de la pratique et de
l’autoréflexion, ce projet vise simplement à esquisser les contours d’un
paysage et à partager quelques réflexions. Leurs œuvres photographiques (épreuves,
installations, projections) montrent, interrogent et tentent de circonscrire
des sujets. Si Judith Bormand rappelle que derrière toute image photographique
il y a désormais une machine, Rafael Serrano souligne quant à lui qu’en
produisant et en regardant des images numériques via des tablettes ou des
smartphones, nous manipulons et regardons avant tout des écrans. La profusion
de photographies fait du web « une source ouverte, abondante et
commune » pour Lorraine Lefort qui invente de nouveaux mythes à partir des
innombrables matériaux visuels ainsi mis à la disposition de tous. Pablo-Martín
Córdoba questionne de son côté l’économie de l’incommensurable quantité de
photographies circulant sur le web et met en lumière le « Big data
qui échappe à notre contrôle » ainsi que les centres de données (Data
Centers), lieux invisibles où sont pourtant gérés, stockés et contrôlés toutes les
informations. Manon Giacone montre comment une interface (celle d’Instagram en
l’occurrence, aujourd’hui la principale plateforme de partage d’images fixes) peut
déterminer le cadre d’une narration. Pernelle Popelin, pour qui photographier
puis publier en ligne peut devenir « un acte de communion », interroge
la mémoire collective et la représentation d’un évènement au sein du flux sur
internet. Claire Béteille relève l’amplification des postures égocentriques et
met en scène les limites absurdes du phénomène selfie qui pousse à diffuser
son image en toute occasion. Enfin, pour Julia Amarger et Amélie Cabocel, l’image
de soi véhiculée et soumise aux interactions sur les réseaux sociaux
conditionne notre mode de perception des autres et possiblement notre conception
de nous-mêmes ; la fluidité numérique de l’image photographique n’ayant sans
doute rendu que plus visibles et plus prégnants les schémas, les modes et les
goûts dominants.
Michaël Houlette
Julia Armanger, Une femme multifacettes
Rafael Serrano, Toucher Glisser
Amélie Cabocel, Imago
Diaph 8
Déclencheur d’Initiatives en Art et Photographie (Diaph 8) collectif créé en 2015 en Île-de-France, a pour objectif de promouvoir le travail artistique de ses membres.
Étudiants, diplômés, chercheurs, doctorants, journalistes, artistes, commissaires indépendants, professeurs et enseignants, photographes, chargés de communication, … Diaph 8 est composé d’un vivier de femmes et d’hommes passionnées par l’image qui ont le désir de développer ensemble des projets. Tous ont en commun de suivre ou d’avoir suivi le Master Photographie et Art contemporain de l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.
Le collectif est à l’initiative d’expositions en partenariat avec des structures culturelles et des commissaires indépendants, crée et édite des ouvrages, organise des séances de travail autour de la photographie avec ses membres, promeut et met à jour l’actualité des artistes sur ses supports de diffusion.
Nos actions encouragent l’émergence d’artistes et de professionnel.le.s de l’image, contribuant ainsi au développement de la photographie contemporaine. Le collectif a pour ambition de rayonner sur le territoire français ainsi qu’à l’international en s’associant à d’autres structures artistiques partageant les mêmes missions, afin de favoriser la mobilité des artistes, d’élargir le socle culturel de Diaph 8 et d’établir des liens durables avec nos partenaires à l’étranger.
Dans le cadre de la SÉQUENCE #1 : 31 ANS DE WEB Du 16 octobre 2020 au 10 janvier 2021 (prolongée jusqu’au printemps)
(Restez alerte ici pour connaître la date de réouverture.)
Robert Doisneau sans les photos Bernard Bloch, Documentaire (1990), 7 min Avant-guerre, Robert Doisneau fréquentait régulièrement avec son frère les bains-douches municipaux de Gentilly « La douche hebdomadaire, pas plus ». Il revisite ce lieu abandonné pour nous livrer quelques libertés sur la différence entre l’eau et le feu et nous apprendre que « l’eau est civile et que l’âme, c’est le feu ». Ainsi, dans ce sentiment de « bien-être dans la propreté retrouvée », nous voilà édifiés sur l’hygiène de la vie sociale.
SÉANCE CINÉMA EN CONTINU Entrée libre pendant les horaires d’exposition (uniquement en semaine)
Scoopitones Laurent Melon, Série (2018-2020) « 100 ans nous séparent des anciens Lavoir Bains-douches de Gentilly à leur transformation en Lavoir Numérique. Réinterroger l’histoire du Lieu en rendant hommage à l’histoire de l’image, lotion et émulsion s’emploient au masculin comme au féminin. Entre artiste hybride et lieu d’hybridation, il n’y a qu’un scoopitone. »
SÉANCE CINÉMA EN CONTINU Entrée libre pendant les horaires d’exposition (uniquement en semaine)
Le Photosophe, des instants avec Frank Horvat Sandra Wis, Documentaire (2018), 1h02 Le photosophe, des instants avec Frank Horvat, est un film sur un visionnaire de la photographie. Un film sur Frank Horvat le grand photographe, et Frank Horvat l’homme, conscient qu’il approche la fin de sa vie. C’est aussi une rencontre complice entre un photographe et une réalisatrice qui nous entraîne, dans un voyage philosophique à travers plus de 70 ans de photographie.
SÉANCE À l’issue de la visite de l’exposition Frank Horvat, Paris années 50 à la Maison Doisneau – En partenariat avec les Écrans Documentaires (hors-les-murs).
Suite aux annonces gouvernementales liées à la situation sanitaire, nous sommes contraints d’annuler cette date.
Le Lavoir Numérique explore les liens entre Internet et la création audiovisuelle. Émergence de nouveaux talents, fenêtre sur notre monde ou point de fuite, course aux données et identité numérique, autant de thèmes abordés dans la toute première programmation cinéma du Lavoir Numérique ! Programmation par Benoît De Chaumont, directeur du cinéma La Tournelle de L’Haÿ-les-Roses.
Entrée libre Réservation en ligne 16 Rue Charles Frérot 94250 Gentilly (à 400 mètres du Lavoir Numérique)
Le Lavoir Numérique s’associe au Générateur pour cette première soirée commune dédiée à l’image et au son. Les artistes Laurent Melon, Simon Henocq & Romain Allard concoctent ici une programmation qui mêle projections de Scoopitones et concert multimédia.
Projections de Scoopitones
« 100 ans nous séparent des anciens Lavoir Bains-Douches de Gentilly à leur transformation en Lavoir Numérique. Ré-interroger l’histoire du Lieu en rendant hommage à l’histoire de l’image, lotion et émulsion s’emploient au masculin comme au féminin. L’after-shave cool à la peau, le grain hydraté frissonne en Une. L’accroche fera date dans l’univers des magazines aux papiers glacés. Fixe ou animée, muette ou sonore, l’image fait tant d’histoires et laisse éclater son bruit. Des figures rupestres de Lascaux aux graffs des métros, du roman du Renart de 1932 aux farces en Clark’s des Chapi Chapo, des portraits de Nadar aux couv’ de Télépoche, de « tu me fends le coeur » à l’imagerie des jeux videos, de la France a peur au 20H mais grâce à Dash j’enlève les tâches, du Joker sous les flash à « Est ce que j’ai une gueule d’atmosphère? », des raisins verts à Top Club, du « miroir mon beau miroir » au Lavoir à deux faces. Entre artiste hybride et lieu d’hybridation, il n’y a qu’un scoopitone. »
Du bruitisme anarchique aux pulsations électro-noise, We Use Cookies est un « set-up live » où ruptures de formes et textures instables donnent corps à une réalité sonore rugueuse et radicale. Simon Henocq compose des textures riches de fréquences, de battements, change de caractère au fur et à mesure que la construction se révèle. En parallèle, sur les murs et le sol du Générateur, Romain Al’l dévoile une expansion visuelle de cette architecture sonore. La main du musicien, guidée par le dispositif vidéo, dessine et compose au public un univers en totale immersion.
Une première étape de création de We Use Cookies a été présentée au Générateur en mars 2018 lors de « La Nuit COAX ».
Laurent Melon est un artiste, ami et complice du Générateur depuis 2015. Peintre en résidence à Anis Gras, le lieu de l’autre (Arcueil), il a présente des expositions, créé de nombreux Scoopitones et animé plusieurs émissions de radio en direct. Si Laurent Melon proclame la bouche en coin qu’il faut entendre le bruit de chacun, c’est certainement parce que ce bruit tisse la toile sur laquelle se peint la mise en scène obsessionnelle de son quotidien. Cet ancien moine, « frère de l’an 2000 » et disk-jockey depuis 1984 sur radio Aligre puis radio Libertaire, capte en discontinu des évènements, des confessions, des lieux historiques peuplés par les figures carnavalesques d’un monde à l’envers qu’il illustre en peinture.
Simon HENOCQ Musicien basé à Paris, sa pratique des arts sonores est ouverte à l’expérimentation et ses territoires d’expression sont multiples. Improvisateur, guitariste, il étudie l’électroacoustique au conservatoire de Pantin (prix Sacem en 2011) puis se forme à l’ingénierie sonore. Simon Henocq est l’un des directeurs artistiques du collectif parisien Coax, labellisé compagnie nationale en 2016, et co-fondateur du label Coax Records, dont il est collaborateur de nombreuses productions phonographiques (Acapulco, Radiation10…) en tant qu’ingénieur du son.
Romain AL’L Artiste visuel, fondateur de LÜDICKE, collectif de vidéastes travaillant dans le domaine du spectacle vivant et des arts numériques. Il compose des performances vidéo projetées pour des formes hybrides telles que Coax Brazil Mashup, Dans la forêt, DEADALE. Il réalise par ailleurs des clips vidéo pour le collectif Coax (Acapulco, SNAp, We Use Cookies, Helved Rüm, Parquet…), et travaille avec d’ autres artistes, collectifs, musiciens ou ensembles tels que l’Orchestre National de Jazz (Europa Rome, Europa Oslo), l’Ensemble NAUTILIS (Third Coast ensemble), Sylvain Darrifourcq (In Love With)… http://romainal.dropr.com