Cet atelier vous propose un parcours dans la ville de Gentilly avec des outils d’enregistrement sonore (dictaphones numériques & casques). Ces outils agissant comme une extension du corps, vous permettront d’entendre la réalité autrement. C’est avec plus de détails et de précision, que vous pourrez alors percevoir l’espace qui vous entoure.
L’objectif de cet atelier balades sonores est de faciliter le développement d’une écoute analytique et réfléchie du monde. Nous ne chercherons pas seulement à élargir notre sensibilité et notre conscience auditive, mais nous accéderons à une perception plus active et créative de notre territoire.
Dates proposées : 31 mars et 3 avril 2021 à 15h
Participant.e.s par atelier : 5 personnes. Adultes et enfants à partir de 8 ans.
Des rencontres publiques viennent rythmer les Séquences du Lavoir Numérique, lieu de réflexion et d’échanges, pour questionner l’ère numérique dans laquelle nous sommes entrés à travers le prisme de la création audiovisuelle. Sous la forme d’émissions-débats, à la manière des émissions TV ou radio, ces rencontres réunissent des personnalités invitées et sont enregistrées puis disponibles en ligne et en podcast.
Alexandre Héraud comme animateur Pour 2020-2021, ces émissions sont animées par Alexandre Héraud, journaliste, documentariste et producteur à France Inter et France Culture, et désormais fondateur d’Écran Sonore, studio de création de podcasts.
31 ans de Web, et aujourd’hui ?
CE QU’A CHANGÉ INTERNET DANS NOTRE RAPPORT AU MONDE Première émission enregistrée au Lavoir Numérique et diffusée en ligne
Au commencement était le Net. Réseau des réseaux, il offre une formidable ouverture au monde en rendant possible les échanges internationaux en temps réel, en donnant accès à une quantité incommensurable de données produites quotidiennement. En cela, il crée ou donne l’illusion d’un accès aux savoirs universels. Il est à la fois vecteur d’une culture de la diffusion ou du partage et source de nouvelles formes collaboratives ou de solidarité. Mais sa neutralité, l’un de ses principes fondateurs et garant de la liberté d’expression, est régulièrement menacée.
Intervenant.e.s :
Benjamin Thierry, maître de conférences en histoire contemporaine à Sorbonne Université.
Yaël Benayoun, co-fondatrice de l’association Le Mouton Numérique et co-autrice avec Irénée Regnauld de Technologies partout, démocratie nulle part (Fyp, 2020).
Thomas Courtial, conseiller scientifique du Lavoir Numérique et directeur du développement numérique, Mission numérique EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Artiste associé à l’ouverture du Lavoir Numérique, Laurent Melon nous propose sa vision du Lavoir, façon Scoopitones.
« 100 ans nous séparent des anciens Lavoir Bains-Douches de Gentilly à leur transformation en Lavoir Numérique. Ré-interroger l’histoire du Lieu en rendant hommage à l’histoire de l’image, lotion et émulsion s’emploient au masculin comme au féminin. L’after-shave cool à la peau, le grain hydraté frissonne en Une. L’accroche fera date dans l’univers des magazines aux papiers glacés. Fixe ou animée, muette ou sonore, l’image fait tant d’histoires et laisse éclater son bruit. Des figures rupestres de Lascaux aux graffs des métros, du roman du Renart de 1932 aux farces en Clark’s des Chapi Chapo, des portraits de Nadar aux couv’ de Télépoche, de « tu me fends le coeur » à l’imagerie des jeux videos, de la France a peur au 20H mais grâce à Dash j’enlève les tâches, du Joker sous les flash à « Est ce que j’ai une gueule d’atmosphère? », des raisins verts à Top Club, du « miroir mon beau miroir » au Lavoir à deux faces. Entre artiste hybride et lieu d’hybridation, il n’y a qu’un scoopitone. »
Laurent Melon
Laurent Melon est un artiste, ami et complice du Générateur depuis 2015. Peintre en résidence à Anis Gras – le lieu de l’autre (Arcueil), il a présenté des expositions, créé de nombreux Scoopitones et animé plusieurs émissions de radio en direct. Si Laurent Melon proclame la bouche en coin qu’il faut entendre le bruit de chacun, c’est certainement parce que ce bruit tisse la toile sur laquelle se peint la mise en scène obsessionnelle de son quotidien. Cet ancien moine, « frère de l’an 2000 » et disk-jockey depuis 1984 sur radio Aligre puis radio Libertaire, capte en discontinu des évènements, des confessions, des lieux historiques peuplés par les figures carnavalesques d’un monde à l’envers qu’il illustre en peinture.
Equipement de l’Etablissement Public Territorial Grand-Orly Seine Bièvre, implanté à Gentilly, Le Lavoir Numérique est dédié à l’image et au son.
Ouvert en 1924 en tant que bains-douches publics, l’établissement est fermé à la fin des années 1950. Le projet de réhabilitation, initié par la ville de Gentilly et ses habitants, remonte au début des années 2000. Modèle d’architecture, symbole d’une histoire sociale locale, le bâtiment est conservé : l’idée d’y inscrire un projet culturel s’est vite imposée.
Transformé par le cabinet d’architecture Arteo, le « Lavoir-Bains-douches municipal » de Gentilly renaît en 2020 sous une forme entièrement renouvelée et devient le « Lavoir Numérique ».
Une nouvelle entrée pour les visiteurs s’ouvre au 4 rue de Freiberg, surmontée d’une façade animée par des LED, elle façonne la nouvelle identité du lieu : le Lavoir Numérique est aujourd’hui un établissement culturel consacré à l’image fixe, à l’image en mouvement et au son numériques. Loin d’être dédié à la seule création numérique ni aux seuls arts visuels ou sonores, le Lavoir Numérique est résolument tourné vers l’audiovisuel actuel.
Lieu de diffusion et d’apprentissage
Le programme architectural de 1000 m2 est pensé pour cette double mission : le Lavoir Numérique est constitué d’un vaste espace d’expositions, d’une salle de projection modulable en sous-sol et de deux étages regroupant les ateliers et studios dédiés à la pratique.
Séquences
La programmation est rythmée trimestriellement par des Séquences et interroge la large sphère numérique sous l’angle de l’audiovisuel. Approches thématiques, les Séquences sont constituées d’une exposition, d’un programme cinéma, d’un ensemble de débats publics auxquels peuvent se compiler des concerts, des spectacles, ou encore des performances.
Lieu d’exploration et de compréhension
Les Séquences trimestrielles qui scandent le programme, questionnent tout aussi bien les aspects esthétiques que techniques, sociaux, économiques et éthiques d’un audiovisuel constamment renouvelé par les usages et l’économie numériques.
La pratique ne peut se réduire à la
seule manipulation d’outils, ni se résumer aux seuls gestes techniques ou
créatifs. En rabattant les cartes des métiers de l’audiovisuel, le numérique a
aussi généré de nouvelles responsabilités : chaque créateur de contenu
peut désormais choisir d’être son propre diffuseur.
La mutation numérique a non seulement fait voler en éclats les sectorisations traditionnelles de l’audiovisuel (la photographie, la télévision, la radio, le cinéma) mais aussi les limites propres à chaque média : les appareils photographiques sont conçus pour être des caméras, les smartphones réunissent tous les possibles du visuel et du sonore… Le Do It Yourself et l’autoformation sont pleinement assumés, de même que l’artisanat et l’économie de moyens s’affichent volontairement. En devenant en 2014, le 2ème moteur de recherche mondial après Google, Youtube a fait de l’audiovisuel un support prédominant d’accès au savoir.
Ce champ sans cesse innovant impose
une culture de la diffusion, du partage, de la réappropriation, en un
mot : une culture du mix.
Enseigner les « bonnes pratiques de l’audiovisuel
numérique »
C’est montrer à la fois les potentiels et les limites propres aux outils, c’est pointer du doigt les formidables ressources et les possibles écueils, c’est parler d’inspiration, de savoir-faire, de références passées et d’anticipations, mais c’est aussi garder à l’esprit la dimension environnementale, la question des données personnelles, des droits d’auteurs, des responsabilités, et c’est enfin explorer les sentiers non battus de la technique, des réseaux libres de partage et de création.
Appréhender l’audiovisuel numérique, c’est passer par un « apprentissage de l’autonomie et par un apprentissage de l’initiative ce qui suppose apprendre à flâner, apprendre à médier [c’est-à-dire devenir véritablement acteur de la transmission] mais aussi apprendre à produire des contenus de qualité »
comme l’avait souligné Marc Le Glatin à propos d’Internet.
Au Lavoir Numérique, les visiteurs sont invités à devenir des praticiens conscients et les praticiens, des observateurs critiques. L’engagement culturel du Lavoir Numérique est un engagement responsable qui incite chacun à garder les yeux grands ouverts et l’oreille attentive.
Actions culturelles
Véritable espace de fabrique pour la création et les réflexions, ouvert
à tous les publics, amateurs et professionnels, débutants et confirmés, le
Lavoir Numérique développe un important programme d’actions réalisées par des médiateurs
culturels et des intervenants extérieurs.
Se construire une culture des images et du son, c’est traiter les questions
de production et prendre en compte les contextes de diffusion et de réception.
Faire découvrir, faire comprendre pour ainsi favoriser l’autonomie vers une
pratique créative : le public devient « acteur ».
Visite commentée, atelier, stage, rencontre, projection parlée,
écoute collective, soirée thématique…autant de formes qui permettent d’explorer
aussi bien la création visuelle que sonore et toujours en lien direct avec la
programmation artistique.
Résidences
Le Lavoir Numérique développe un programme de résidences avec une première édition au printemps 2021 : trois créateurs issus chacun d’un domaine d’expression différent – image fixe, image en mouvement et son – sont accueillis dans des conditions d’espaces et de ressources propices à l’émulation, et créent une ou plusieurs œuvres en mettant au cœur de leur démarche des publics du territoire qu’ils auront choisi.
Equipements de l’Etablissement Public Territorial Grand-Orly Seine Bièvre, le Lavoir Numérique et la Maison de la Photographie Robert Doisneau sont gérés par la même équipe. Située à 300 mètres du Lavoir Numérique, la Maison Doisneau parcourt la photographie du 20ème siècle et la photographie contemporaine consacrée à la représentation de l’homme.
Entre les deux structures, il
y a complémentarité, continuité mais aussi rupture. Le lien entre la Maison Doisneau et le Lavoir Numérique est un
dialogue qui permet de naviguer entre photographie du 20ème siècle
et image du 21ème siècle, vaste sujet d’étude anthropologique en
mesure d’observer notre paysage audiovisuel actuel, d’en explorer les sources
comme le devenir.
Image en mouvement
L’image en mouvement – fiction, documentaire ou encore animation – tient une place essentielle au Lavoir Numérique : imaginée par le directeur du cinéma La Tournelle de L’Haÿ-les-Roses, également équipement du territoire Grand-Orly Seine Bièvre, cette programmation s’inscrit dans les Séquences avec un ensemble de films grand public, expérimentaux, d’animation ou documentaires. Chaque séance est conçue comme un évènement à part entière avec une rencontre, un débat ou une performance.
Son
Assuré par le directeur du conservatoire de Gentilly, le champ sonore du Lavoir Numérique est inclusif puisqu’il englobe aussi bien la dimension musicale que le design et l’ingénierie sonores ou toute forme de création hybride image/son. Cette exploration est conçue en étroite relation avec le conservatoire de Gentilly (l’enseignement électro-acoustique notamment) mais aussi ponctuellement avec l’ensemble des départements concernés (théâtre, pratique instrumentale, formation musicale, etc.) des autres conservatoires du territoire Grand-Orly Seine Bièvre.
Le Lavoir Numérique sera un point de jonction et de projets communs avec les différents équipements culturels du Territoire Grand-Orly Seine Bièvre, au-delà de la collaboration constante avec la Maison Doisneau, le conservatoire de Gentilly et le cinéma La Tournelle de L’Haÿ-les-Roses.
Le Lavoir Numérique a enfin pour vocation d’œuvrer avec les autres institutions culturelles franciliennes, nationales et internationales.
Équipe de programmation Maison Doisneau – Lavoir Numérique
Conseil scientifique : Thomas Courtial, directeur du développement numérique, Mission numérique EPT Grand-Orly Seine Bièvre Image fixe : Michaël Houlette, directeur du service Maison Doisneau – Lavoir Numérique, EPT Grand-Orly Seine Bièvre Image en mouvement : Benoît de Chaumont, directeur du cinéma La Tournelle, L’Haÿ-les-Roses, EPT Grand-Orly Seine Bièvre Son : Robin Moreau, directeur du conservatoire de Gentilly, EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Équipe administrative Maison Doisneau – Lavoir Numérique
Direction : Michaël Houlette Coordination générale : Anne Enderlin Accueil et secrétariat : Nacema Boufrioua Accueil et secrétariat : Éric Vialard Partenariat et communication : Šejla Dukatar Relations publiques et activités techniques : Robert Pareja Régie audiovisuelle : Aurélien Deparday Actions culturelles : Laurie Chappis-Peron Médiation image fixe : Daniela Matiz Borda Médiation image en mouvement : Loïc Blanchefleur Médiation son : Federico Rodriguez Jimenez Ateliers arts plastiques et accueil : Claire Galopin
Ouvert en 1924 en tant que bains-douches publics, l’établissement est fermé à la fin des années 1950. Le projet de réhabilitation, initié par la ville de Gentilly et ses habitants, remonte au début des années 2000. Modèle d’architecture, symbole d’une histoire sociale locale, le bâtiment est conservé : l’idée d’y inscrire un projet culturel s’est vite imposée.
Transformé, le « Lavoir-Bains-douches municipal » de Gentilly renaît en 2020 sous une forme entièrement renouvelée et devient le « Lavoir Numérique ».
Une nouvelle entrée pour les visiteurs s’ouvre au 4 rue de Freiberg, surmontée d’une façade animée par des LED, elle façonne la nouvelle identité du lieu : le Lavoir Numérique est aujourd’hui un établissement culturel consacré à l’image fixe, à l’image en mouvement et au son numériques. Loin d’être dédié à la seule création numérique ni aux seuls arts visuels ou sonores, le Lavoir Numérique est résolument tourné vers l’audiovisuel actuel.
Images tournées par Benoît LABOURDETTE www.benoitlabourdette.com Musique de Guillermo Federico RODRIGUEZ JIMENEZ
Transformé, le « Lavoir-Bains-douches municipal » de Gentilly renaît en 2020 sous une forme entièrement renouvelée et devient le « Lavoir Numérique ». Plongez dans le passé de ce patrimoine local, suivez le chantier et explorez les nouveaux espaces…sonores !
Conformément aux derniers arrêtés préfectoraux liés à la situation sanitaire et par mesure de précaution, l’inauguration du Lavoir Numérique prévue le soir du 15 octobre 2020 est annulée.
Néanmoins, l’ouverture du Lavoir Numérique est bien maintenue.
La programmation est rythmée trimestriellement par des Séquences et interroge la large sphère numérique sous l’angle de l’audiovisuel. Du 16 octobre 2020 au 10 janvier 2021, dans le cadre de la « Séquence #1 : 31 ans de Web », vous pouvez donc : – visiter la première exposition « Écrans partagés – La photographie après 31 ans de Web » du collectif Diaph 8 ► en savoir plus (infos et horaires)
– assister aux premières projections cinéma liées à la thématique du Web ► en savoir plus (séances)
– participer aux Rencontres du Lavoir, émissions-débats également liées à la thématique du Web ► en savoir plus (dates et réservations) le tout dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.
Merci de votre compréhension. L’équipe du Lavoir Numérique.
Le chantier de réhabilitation des Bains douches de Gentilly prend fin. Transformé en équipement culturel, Le Lavoir Numérique est dédié à la photographie, au son et au cinéma.
À 18H30
≡ VISITE DES ESPACES DU LAVOIR NUMÉRIQUE≡
Venez parcourir les étages et découvrir les projections et installations en continu : extraits de la série Scoopitones de Laurent Melon, le film Robert Doisneau, sans les photos réalisé par Bernard Bloch – film où le photographe revisite les bains-douches abandonnés, les installations sonores du Conservatoire de Gentilly, la création visuelle projetée sur la Façade imaginée par Laurent Melon.
≡ VERNISSAGE D’EXPOSITION≡
Écrans partagés La photographie après 31 ans de Web Collectif DIAPH8
Le Lavoir Numérique a pour ambition de questionner le monde par le prisme de l’audiovisuel actuel. Pour débuter cette longue et passionnante prospection, il fallait bien commencer par le commencement et s’attaquer à cette fantastique montagne qu’est le Web aujourd’hui. Expositionµ d’inauguration du Lavoir Numérique, Écrans partagés ouvre ainsi une première porte : celle de la photographie. Plus d’infos
Le Lavoir Numérique inaugure à Gentilly son programme de résidences avec un premier appel à candidatures national pour la saison 2021 !
Résidence de création du 8 mars au 7 mai 2021 destinée à trois créateur·rice·s français·e·s et étranger·ère·s résidant en France issu·e·s de l’image fixe, de l’image en mouvement ou du son numériques.
Date limite de dépôt des dossiers : le 30 septembre 2020 à minuit.
Toutes les modalités de candidature en cliquant ici :
Messages adressés aux candidat.e.s : 22 octobre 2020 – la sélection d’un·e lauréat·e par domaine initialement prévue le 15 octobre se fera le 5 novembre. 6 novembre 2020 – report de la résidence
Le Lavoir Numérique explore les liens entre Internet et la création audiovisuelle. Émergence de nouveaux talents, fenêtre sur notre monde ou point de fuite, course aux données et identité numérique, autant de thèmes abordés dans la toute première programmation cinéma du Lavoir Numérique ! Programmation par Benoît De Chaumont, directeur du cinéma La Tournelle de L’Haÿ-les-Roses.
Entrée libre Réservation en ligne 16 Rue Charles Frérot 94250 Gentilly (à 400 mètres du Lavoir Numérique)
Le Lavoir Numérique s’associe au Générateur pour cette première soirée commune dédiée à l’image et au son. Les artistes Laurent Melon, Simon Henocq & Romain Allard concoctent ici une programmation qui mêle projections de Scoopitones et concert multimédia.
Projections de Scoopitones
« 100 ans nous séparent des anciens Lavoir Bains-Douches de Gentilly à leur transformation en Lavoir Numérique. Ré-interroger l’histoire du Lieu en rendant hommage à l’histoire de l’image, lotion et émulsion s’emploient au masculin comme au féminin. L’after-shave cool à la peau, le grain hydraté frissonne en Une. L’accroche fera date dans l’univers des magazines aux papiers glacés. Fixe ou animée, muette ou sonore, l’image fait tant d’histoires et laisse éclater son bruit. Des figures rupestres de Lascaux aux graffs des métros, du roman du Renart de 1932 aux farces en Clark’s des Chapi Chapo, des portraits de Nadar aux couv’ de Télépoche, de « tu me fends le coeur » à l’imagerie des jeux videos, de la France a peur au 20H mais grâce à Dash j’enlève les tâches, du Joker sous les flash à « Est ce que j’ai une gueule d’atmosphère? », des raisins verts à Top Club, du « miroir mon beau miroir » au Lavoir à deux faces. Entre artiste hybride et lieu d’hybridation, il n’y a qu’un scoopitone. »
Du bruitisme anarchique aux pulsations électro-noise, We Use Cookies est un « set-up live » où ruptures de formes et textures instables donnent corps à une réalité sonore rugueuse et radicale. Simon Henocq compose des textures riches de fréquences, de battements, change de caractère au fur et à mesure que la construction se révèle. En parallèle, sur les murs et le sol du Générateur, Romain Al’l dévoile une expansion visuelle de cette architecture sonore. La main du musicien, guidée par le dispositif vidéo, dessine et compose au public un univers en totale immersion.
Une première étape de création de We Use Cookies a été présentée au Générateur en mars 2018 lors de « La Nuit COAX ».
Laurent Melon est un artiste, ami et complice du Générateur depuis 2015. Peintre en résidence à Anis Gras, le lieu de l’autre (Arcueil), il a présente des expositions, créé de nombreux Scoopitones et animé plusieurs émissions de radio en direct. Si Laurent Melon proclame la bouche en coin qu’il faut entendre le bruit de chacun, c’est certainement parce que ce bruit tisse la toile sur laquelle se peint la mise en scène obsessionnelle de son quotidien. Cet ancien moine, « frère de l’an 2000 » et disk-jockey depuis 1984 sur radio Aligre puis radio Libertaire, capte en discontinu des évènements, des confessions, des lieux historiques peuplés par les figures carnavalesques d’un monde à l’envers qu’il illustre en peinture.
Simon HENOCQ Musicien basé à Paris, sa pratique des arts sonores est ouverte à l’expérimentation et ses territoires d’expression sont multiples. Improvisateur, guitariste, il étudie l’électroacoustique au conservatoire de Pantin (prix Sacem en 2011) puis se forme à l’ingénierie sonore. Simon Henocq est l’un des directeurs artistiques du collectif parisien Coax, labellisé compagnie nationale en 2016, et co-fondateur du label Coax Records, dont il est collaborateur de nombreuses productions phonographiques (Acapulco, Radiation10…) en tant qu’ingénieur du son.
Romain AL’L Artiste visuel, fondateur de LÜDICKE, collectif de vidéastes travaillant dans le domaine du spectacle vivant et des arts numériques. Il compose des performances vidéo projetées pour des formes hybrides telles que Coax Brazil Mashup, Dans la forêt, DEADALE. Il réalise par ailleurs des clips vidéo pour le collectif Coax (Acapulco, SNAp, We Use Cookies, Helved Rüm, Parquet…), et travaille avec d’ autres artistes, collectifs, musiciens ou ensembles tels que l’Orchestre National de Jazz (Europa Rome, Europa Oslo), l’Ensemble NAUTILIS (Third Coast ensemble), Sylvain Darrifourcq (In Love With)… http://romainal.dropr.com
La compagnie de création chorégraphique Entrelacs a investi l’ancien Lavoir Bains-Douches de Gentilly au cours de l’année 2017, pour le tournage de LAVoir, qui regroupe une danseuse et un danseur.
« Histoires, images fragmentaires parcourant l’espace disparu des anciens Lavoir-Bains douches de Gentilly. « LAVoir », espaces oniriques glissant de l’endroit vers l’envers de ce lieu de ce qu’il inspire. L’eau, les corps, le petit linge sale, la peau aperçue, voir, dévoiler, regarder, exhiber, entendre, salir, interdire, sentir, punir, goûter, désirer. Des figures de femmes, des lavandières sorties de la nuit, l’excès pulsionnel, instinctuel à enchaîner, des histoires qu’on raconte pour faire peur, comme un jeu défendu. »
Un film de Magali Brument et Robin Moreau Conception: Magali Brument Création sonore: Robin Moreau Interprétation: Brigitte Dumez, Magali Brument, Selçuk Göldere Durée: 15′
Pour sa carte blanche à Anis Gras les 18 et 19 décembre 2018, Le Lavoir Numérique a demandé à Laurent Melon, artiste plasticien à l’univers foisonnant et inclassable, de réaliser un de ses films d’animation, les Scoopitones.
L’artiste s’est rendu dans les anciens Lavoir Bains-douches de Gentilly, qui deviendront bientôt Le Lavoir Numérique. Il a pu s’imprégner de l’esprit du lieu, construit en 1925, et en pleine transformation.
C’est ainsi qu’est né le Lavoir Paratonnerre.
Et en bonus, une vidéo de présentation de Laurent Melon et de sa démarche.
Du 20 au 27 octobre 2018, c’est la Semaine numérique à la Médiathèque de Gentilly.
A cette occasion, le Lavoir Numérique propose une journée dédiée aux pratiques numériques des jeunes, le samedi 20 octobre, en partenariat avec l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH) et le hackerspace Le Reset.
11 h 30 > 13 h
Atelier jeu de rôle Ados – adultes
« Les réseaux sociaux nous suivent-ils à la trace ? »
De Facebook à Instagram, les réseaux sociaux nous permettent de discuter avec nos amis, de nous informer, d’apprendre… Mais quel contrôle avons-nous sur ce que nous disons de nous avec ces outils?
Pourquoi Facebook me propose des publicités sur ce que je viens de rechercher sur Google ?
Au travers d’un jeu de rôle mettant en relation des profils fictifs, l’OMNSH et le hackerspace le Reset vous proposent de vous transformer, en détective numérique pour repérer les traces que nous laissons sur les réseaux sociaux et identifier leurs façons de les utiliser.
L’OMNSH est un collectif international et francophone de chercheur•se•s qui pratique une importante veille informationnelle, contribue à l’animation de la recherche francophone sur les mondes numériques et participe auprès d’un public de plus en plus large à des activités de médiation scientifique.
10 participants
Gratuit, sur réservation auprès de la médiathèque au 01 41 24 21 48
15 h 30
Rencontre Tout public
« Les pratiques numériques des enfants et des adolescent.e.s »
Avec Thomas Gaon, addictologue et expert du numérique
Ordinateurs, consoles, tablettes, smartphones, autant de supports qui s’invitent régulièrement dans les pratiques des enfants et des adolescent·e·s. Qu’ils soient utilisés dans un contexte scolaire, amical, familial ou intime, ces appareils sont parfois une source de tensions et d’inquiétude.
Il peut notamment être compliqué d’identifier ce que crée un·e enfant ou un·e adolescent·e en cours de navigation, en postant des photos sur Facebook. Est-il possible de garder le contrôle de ces traces d’utilisation ? Dans le même temps, ces outils peuvent également s’avérer être de fantastiques moyens de création, d’épanouissement, d’apprentissage et de sociabilisation. Comment accompagner les pratiques numériques des enfants et des adolescent ·e·s pour favoriser, à leurs côtés, un dialogue autour de ces dispositifs ainsi qu’une réflexion critique vis-à-vis de ce qui reste en ligne une fois les écrans éteints ?
Thomas Gaon est psychologue clinicien aux Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie Ithaque à Villejuif ainsi qu’au centre Littoral de Villeneuve-Saint-Georges. Spécialiste du numérique et en particulier des jeux vidéo, co-fondateur de l’OMNSH, il est régulièrement sollicité par les médias, par des collectivités ainsi que par des structures de recherche pour intervenir sur ces problématiques, en allant à la rencontre des parents et des enfants.
Salle d’animation de la médiathèque
Gratuit
Médiathèque de Gentilly, 3, rue de la division du général Leclerc 94250 Gentilly
La compagnie de création chorégraphique Entrelacs a investi l’ancien Lavoir Bains-Douches de Gentilly au cours de l’année 2017, pour le tournage de LAVoir, qui regroupe une danseuse et un danseur.
« Histoires, images fragmentaires parcourant l’espace disparu des anciens Lavoir-Bains douches de Gentilly. « LAVoir », espaces oniriques glissant de l’endroit vers l’envers de ce lieu de ce qu’il inspire. L’eau, les corps, le petit linge sale, la peau aperçue, voir, dévoiler, regarder, exhiber, entendre, salir, interdire, sentir, punir, goûter, désirer. Des figures de femmes, des lavandières sorties de la nuit, l’excès pulsionnel, instinctuel à enchaîner, des histoires qu’on raconte pour faire peur, comme un jeu défendu. »
Un film de Magali Brument et Robin Moreau Conception: Magali Brument Création sonore: Robin Moreau Interprétation: Brigitte Dumez, Magali Brument, Selçuk Göldere Durée: 15′
8X8 est une série de 8 entretiens de 8 minutes réalisés dans le futur Lavoir Numérique, qui s’apprête à voir le jour dans les anciens Bains-douches de Gentilly.
Imaginée par Franck Ancel, et réalisée par Guillaume Ledun, elle regroupe 8 personnalités (vidéastes, critiques, artistes…) ayant de par leur parcours des approches différentes et complémentaires des images en mouvement et de la culture numérique. Au fil de leurs réponses aux 8 mêmes questions, se dessinent en plein et en creux les futurs champs d’action du Lavoir Numérique, lieu d’éducation aux images en mouvement par la pratique et de rencontre de tous les publics avec les œuvres et les artistes.
Un nouvel épisode sera mis en ligne chaque mois à partir de mars 2018.
Au début du siècle dernier, les bains-douches dans les villes compensent le manque de confort des habitants. En 1921, la création d’un de ces établissements est décidée par le conseil municipal de Gentilly. Mais avec la construction de logements modernes, le lavoir-bains-douches finit par être abandonné à la fin des années 1950.
Attachés à leur patrimoine historique, les Gentilléens et les Gentilléennes défendent depuis maintenant plus de vingt ans son projet de réhabilitation. Le projet du Lavoir Numérique s’infiltre alors dans cet ancien établissement, en conservant sa façade particulièrement identifiable rue Marquigny…
Maintenant transformé par Arteo architectures et sur le point de devenir le Lavoir Numérique, c’est l’occasion de (re)découvrir ce lieu intriguant, témoin du passé de Gentilly et plus largement de la Zone qui ceinturait la frontière sud de Paris au début du XXe siècle.
Deux parcours artistiques sont organisés les samedis 25 novembre et 2 décembre pour présenter aux spectateurs une excursion urbaine entre expositions, rencontres et concerts.
Du 22 septembre au 16 décembre 2017 au service culturel de Gentilly
Le Lavoir est co-producteur de l’exposition arts numériques Inlandsis par l’artiste Barthélemy Antoine-Loeff.
« 2017, une fissure longue de 200 kilomètres s’ouvre au pôle sud, révélant une blessure climatique à qui veut bien la voir. Au même moment, 21135 mails stockés sur un serveur dévorent une énergie astronomique rendue imperceptible par le prisme de nos écrans.
Avec Inlandsis, Barthélemy Antoine-Lœff semble avoir «arrêté le temps» pour proposer un parcours sensible et immersif. A travers trois installations, il pose un regard poétique et critique sur les équilibres précaires que nous imposons petit à petit à l’environnement dans lequel nous évoluons, et révèle notre fragilité et notre vanité à vouloir maîtriser des forces qui nous dépassent.
Barthélemy Antoine-Lœff crée des œuvres d’art optiques et numériques, parfois interactives, souvent immersives, qui expriment des univers traversés par une relation contemplative de la nature et des éléments. L’artiste réalise des espaces de partage de son ressenti face aux «forces» du monde : onirisme, énergies, matières, technologies. »
Accès libre au service culturel de Gentilly du 22 septembre au 16 décembre 2017.
L’adresse: 58/60, avenue Raspail 94 250 Gentilly / Renseignements et horaires au 01 41 24 27 10
A partir de midi et jusque tard dans la nuit, venez découvrir des performances artistiques (slam, hip hop, graf, théâtre, …) issues des quatre coins des banlieues.
Des balades urbaines vous emmèneront à la découverte des alentours et aboutiront au village du Gros Paris où des associations présenteront leurs actions et proposeront des activités ludiques.
Le Gros Paris, c’est une manière de montrer qu’il n’y a pas que le métro dans la vie et qu’il existe des dynamiques citoyennes bien vivantes prêtes à s’emparer de la métropole pour permettre à chaque habitant de se sentir y appartenir.
A cette occasion, le Lavoir a invité l’artiste numérique Barthélemy Antoine-Loeff, pour présenter son jeu vidéo collectif et interactif créé avec Antoine Meissonnier: Vaus. L’installation sera accessible toute l’après-midi à la mezzanine de Gare au théâtre. Venez l’essayer seul, entre amis ou en famille!
Nous serons présents de 13h30 à 18h, et proposons un atelier Machinima ouvert à tous animé par David Vannier de 16h à 18h.
Imaginé par le Mouvement UP, le UP Fest est le rendez-vous annuel de référence, dédié au futur et à celles et ceux qui le construisent. Gratuit et ouvert à tous (même aux enfants !), le UP Fest propose aux participants d’approcher les innovations qui donnent corps au monde de demain et de se les approprier, à travers des ateliers et animations ludiques, des conférences originales, ou encore des démo d’innovations futuristes, dans un cadre exceptionnel et emblématique du 20ème arrondissement de Paris : la Bellevilloise.
Après une étape à Fresnes en juin 2016, puis à l’ECAM-Théâtre du Kremlin-Bicêtre en janvier 2017, l’exposition de photographies Le Lavoir avant travaux sera présentée du 9 au 24 juin prochains, à la médiathèque et au service culturel de Gentilly.
Deux approches seront proposées: celle de la Ligue Francophone de Light Painting, qui a investi les lieux pendant tout le mois de février 2016, et une classe de L’EPSAA (Ecole Professionnelle Supérieure d’Arts Graphiques de la Ville de Paris) située à Ivry-sur-Seine, qui a pu découvrir le bâtiment en friche en septembre 2016.
Francis Jolly, enseignant et photographe à l’univers onirique, a lui aussi été inspiré par le lieu.
L’exposition sera aussi l’occasion de présenter les travaux réalisés par les jeunes du collège Rosa Parks lors de la résidence de Benoît Labourdette et Julien Lahmi, le « Rosa Parks Mashup Lab ». Tout au long de l’année scolaire, les deux artistes ont fait découvrir par la pratique la liberté de création du mashup vidéo (réalisation de film à partir d’extraits photo ou vidéo préexistants, glanés sur Internet). Des ateliers de tournage par drone ont aussi été proposés aux écoles primaires et aux jeunes du Point J, ainsi que la réalisation d’un lipdub pour l’anniversaire des 10 ans du collège.
Les visiteurs pourront s’essayer au mashup, grâce à la mashup table, dispositif intuitif et ludique qui permet de réaliser sa vidéo en quelques minutes.
Une rencontre avec les artistes suivie d’une visite de l’exposition est prévue le mardi 13 juin à 18h30, dans le cadre du festival Futur en Seine.
En 2006, à la demande de la Ville de Gentilly, l’artiste Guykayser, spécialiste en arts numériques, a réalisé une œuvre en ligne, encore accessible aujourd’hui, autour des anciens bains-douches de la ville.
Véritable portrait-paysage d’un territoire et de ses habitants, l’œuvre reprend la parole d’une quinzaine d’habitants qui ont témoigné de leur expérience de l’époque, sur des thèmes oscillant entre l’hygiène et la culture.
Bien que réalisée et mise en ligne il y a plus de 10 ans, l’œuvre a gardé tout son intérêt artistique et mémoriel.